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méditation
Bonjour Il est normal que lorsqu’on se promène en ville, qu’on ait un œil ouvert sur sa porte monnaie ou son porte feuille, parce qu’on craint d’être victime d’un vol perpétué par les enfants qu’on nomme : « les zulus, les vagabonds, les Yaya, les yankes… »
Seigneur, que devons-nous faire lorsque sans toit, sans famille, sans affection, sans pain, privé de reconnaissance et de considération nous sommes obligés à vivre au dépend des autres et à vivre aussi en fonction de leur miséricorde ?
Regard, il est prêt à tout pour sa survie, il doit attaquer le premier par peur d’être attaqué et nous disons qu’il est agressif sans chercher le pourquoi. Il n’a aucune sécurité, privé de ses projets d’avenir, il n’a aucune notion de la morale ni du respect, pas un sens positif de la vie. Il est un danger pour les uns et un instrument d’exploitation pour les autres. Envoyé la ou on ne peut pas envoyer nos enfants. Quel âge as-tu ? 5, 6,4…, et qui est tu ? Un enfant de la rue. Tu connais seigneur notre fragilité, aide nous à découvrir que chacun de nous, même ces enfants de la rue ont du prix à tes yeux, parce qu’ils sont faits à ton image et à ta ressemblance. Comment ne pas être malade lorsqu’on sait que la rue n’a jamais eu d’enfants, alors d’où viennent-ils vraiment ? De nos maisons, de nos familles, de nos quartiers, de nos villes, de nos clans et tributs ; pourquoi sont-ils alors dans la rue ? On les doigte de sorciers, des voleurs… Qui n’a jamais péché lui jette le premier la pierre. Seigneur aide nous à ne pas beaucoup s’agenouiller pour te chercher au moment ou tu est déjà présent dans ces enfants qui sont dans la rue, mais plutôt aide nous à aller vers eux pour te trouver. Lorsque nous passons sur la route, arrêtons-nous pour nous demander, ce que ressente rions-nous si nous étions à leurs places ? Si nous étions appelés à vivre comme eux ? Pourquoi ne pas agir, pour donner une solution efficace, qui sait si un jour notre tour viendra peut être ? Pourquoi ne pas reprendre les enfants chassés dans nos familles, églises… le seigneur nous demandera ce que nous avons fait lorsqu’il était dans la rue sans nourriture, sans toit, nu… Seigneur aide nous à nous sentir responsable comme toi du bonheur et du malheur de l’autre. Un geste suffit pour tout arrêter, unissons nos mains aux celles des religieux et religieuses, qui sont déjà conscients de cette situation. Aidons ces enfants à retrouver un peu de dignité humaine, car ils ont besoin de notre amour, notre générosité, notre compassion, de nos moyens, bref de tous dont un être humain à besoin pour se sentir homme. Pensant à ces paroles de jésus : « j’étais en prison, j’avais soif, j’étais nu, malade…, chaque fois que vous l’aurez fait à l’un de ce plus petit, c’est à moi que vous l’avez fait », que dois-je faire aussi pour répondre à cette invitation de la charité ?
Merci seigneur d’avoir fait de nous des êtres de paroles, d’ idées, fait que nous soyons aussi des êtres d’actions, de compassions et d’amour. Donne nous de garder en nos cœurs le souci de chacun de ces petits. Fait que nous nous sentions impliqués dans les situations qui se vivent autour de nous. Amen
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