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Le blog de patient

le pardon

17 Juillet 2011 , Rédigé par patient

LE PARDON

 Cet article est le fruit d'une conversation avec deux religieux et chacun d'eux avait donné son avis

 

Le Pardon est une disposition de l’esprit, du cœur d’un Etre qui vis dans une société. Cette disposition permet à l’Etre de faire sienne les réalités, les situations désagréables dans sa vie. Le pardon c’est une réalité qui n’est pas facile à vivre de la même façon tous les jours, par ce qu’il dépend de la tempérance de chacun et qu’il demande tout jours de donner au-delà de soi-même. Pourtant il est une attitude beaucoup plus simple à cultiver, si l’on veut vivre en parfaite Harmonie avec les autres. Sachant que mes propres sens peuvent de fois me tromper, mes propres paroles et actes peuvent aussi m paroles et actes peuvent aussi m’échapper, tout comme pour les autres qui son tout autour de moi.

 

Partant de cette petite introduction, le pardon est pour moi un résultat de ma ou (de la) prise de conscience d’une situation où « Je » a pris part, et dont l’aboutissement es si désagréable, si réduisant, déshumanisant, … bref  qui a aboutis à un manque de respect à la dignité de l’autre. Dans toute situation qui a comme résultat un ou plusieurs caractéristiques susmentionné « Je » est toujours l’agent du pardon : il est soit offenseur, soit offensé.

 

Le pardon résulte pour la plus part d’une vie des longues méditation connectée aux événements, aux situations, aux faits quotidiens. (Refflective-living). Dans une telle méditation, l’esprit et le cœur se rendent toujours compte de leurs parts des choses. De l’hors que l’esprit et le cœur se rendent compte de l’humiliation causée à l’égard de l’autre, et que sa propre conscience formule un reproche d’avoir mal agis, un être normal ne serra plus tranquille. Et bien cette prise de conscience pousseras « Je » à refaire la dignité de l’autre. Cette réparation ne s’obtient que par une autre humiliation, cette fois ci, c’est par sa propre humiliation (self humiliation). Ici « Je » prends le courage de faire face à l’autre pas pour déclarer son innocence, mais plutôt s’humilier, reconnaître sa faute et ainsi demander Pardon en toute sincérité, ouverture, simplicité qui s’accompagne d’un geste de genou flexion et autre geste et ainsi faire une promesse de ne plus revenir à la même bêtise. Ceci me fait dire qu’il n’y a pas d’humilité sans humiliation. On parle ici d’un pardon demandé.   « Je »se reconnaît offenseur.

 

Le pardon est aussi une disposition d’accueillir, de laisser le passé s’en aller, de refaire, de repartir, de redonner une nouvelle chance,…bref de prendre avec soi, de donner au-delà de soi-même (par-donner).

Dans cette phase du pardon c’est le « Je » offensé qui deviens l’acteur principal du pardon, car celui qui  a été l’objet de l’humiliation et celui qui doit ouvrir  la porte le premier à l’autre qui frappe, l’accueillir, l’écouter,…

 Se rendant compte du rabaissement, de l’humilité de l’autre, qui cherche à refaire, à réparer la faute par sa propre humiliation «Je» donne au-delà de lui-même (il par-donne) en laissent le passé s’en aller, en prenant avec lui son humiliation, en redonnent une nouvelle chance à l’autre,  refaisant la dignité de l’autre par l’acceptation de sa demande en toute sincérité et ouverture de cœur. Ceci s’accompagne aussi des certains gestes comme relever l’autre de sa genou flexion et se serrer soit les mains, se donner un petit coup de tête, se serrer dans les bras.  On parle ici d’un pardon :

                                                    * Accepté

* Accordé      ceci affirme que le deux parties sont revenue de                  

* Reçu            leurs indifférence, ses sont pardonnée et ses

Décidé de redonner un nouveau départ à leur relation.

 

Le pardon étant un résultat d’une longue méditation et prise de conscience, il me conviens de dire qu’il n’est donc pas un droit acquit, ni pressé, ni obligé par la partie qui le demande. Pour certaines personnes il faut nécessairement le demander pour l’obtenir, mais pour les cœurs noble ça va de soi, dès qu’il se remet dans sa tempérance il prends tout avec lui et pardonne avant même qu’on ai demandé cela.

Pour certaines d’autres ils leurs faut du temps pour accorder un pardon demandé, les traces du mal doivent s’effacer de leurs esprit. Pour d’autres, le pardon est accorder dès q’on ai reconnu sa faute et regretté d’avoir si mal agit.

 

Le pardon, accordé ou demandé n’est pas un signe de faiblesse ou de lâcheté, n’est pas un manque de personnalité ou de maturité, mais, il est plutôt une preuve d’une forte personnalité, et de maturité humaine. Le pardon est aussi une force libératrice, quand on en a demandé ou accordé, on devient libre, disposé à faire une nouvelle expérience de vie ensemble. Le pardon est cette clé qui ouvre la porte qui s’est fermée suite à un grand vent de malentendu.

 

 

Mon  expérience de vie de pardon ; Pour bien parler de mon expérience, j’aimerais ne pas citer les mon des autres personnes impliquées.

Je me reconnais avoir demandé et reçu le pardon à (de) plusieurs personnes pour avoir mal réagis, m’être mal comporté, … à leurs égards. Pour être beaucoup plus concret, voici une expérience encore fraîche à ma mémoire où j’ai demandé pardon :

Ce fut un Vendredi Saint, à Nairobi, la matinée de celui-ci avait comme programme une recollection communément appelé « journée de désert », dans une parfaite harmonie, communauté toute entière, la notre bien sure, nous étions parti à au Resurrection garden

La journée finie, nous étions de retour dans la communauté bien affamé, et chacun se cherché à manger. C’est ainsi qu’un frère prit un sachet contenant la toute dernière quantité d’arachide et le vida, puis remit le sachet vide au store. Et moi je lui dis le sachet est bien vide pourquoi ne pas le jeté dans la poubelle, au lieu de le remettre là et lui à son tour, il réagit, prends l’initiative, moi aussi je réagis à mon tour ; tu a pris l’initiative de prendre et manger, tu veut que moi je prenne et jeté pour toi ? C’était alors un échange des paroles bien agencées, puis ce fut un calme et tout était revenu à la normal. Quelques minutes plus tard quelqu’un me pose la question de savoir ce qui c’était passé, alors je me mis à l’expliquer ce qui s’était passé, soudain le frère apparu et m’entendus raconté nos indifférences. Il fut choqué et ne laissa pas passé, il m’appela à l’écart et m’interpella ; j’ai cru que tout était fini entre nous voila que tu le raconte encore, le voyant dessus de ma part, j’avait bien de mandé pardon et promus de ne pas revenir à cela et le pardon me fut accordé.      

 

 

Je sais que, j’ai déjà accorder le pardon à beaucoup des personnes qui m’en on demandé, sur telle ou telle situation ou soit par le fait d’accepter la situation qui s’est déjà consommé et qui ne pourra plus changer même si la personne ne reconnais sa part des choses, sa médisance, ou son offense le cœur se liber de lui-même, le pardon s,accorde de soi

Le pardon

 

Il me semble un peu difficile d’expliquer le concept pardon du fait que l’expérience et la notion en cette matière sont un peu moindres ; cependant une espace encore reste pour partager le peu de connaissance et d’expérience que j’ai. Voila, je vais essayer d’aborder ce sujet de différente manière : sur le plan humain, sur le plan chrétien, l’expérience des ancients du pardon ainsi que mon expérience personnelle du pardon c’est-à-dire la considération mondiale,de l’Eglise sur le pardon  et ma considération personnelle .Cela d’une manière un peu mélangée.

En recourant  au dictionnaire le concept  « pardon » est définit comme étant la rémission d’une faute, d’une offense. Et il est aussi associé aux vocabulaire tels que : miséricorde, grâce, absolution, indulgence etc.

 

En faisant allusion à certains penseurs, on découvre que le pardon est associé à la compréhension. Pardonner  c’est  comprendre .On pardonne celui qui offense. Une fois que vous comprenez la cause de l’offense, l’état d’âme de celui qui vous offense, il est probable (possible) qu’on pardonne. En d’autre terme pardonner c’est compatir parce que on se met à la place de l’offenseur, on parvient à dire que moi aussi  je fais la même chose à un certain moment.

Par la notion de comprendre, on sait voir que le pardon est un processus, une démarche à faire parce que chacun a sa capacité et sa manière de comprendre. Qui, à un certain moment on aura besoin de l’aide ou l’assistance des hommes ou du Seigneur.

 

A short story

La scène se passe le 05/10/1984, à la cour d’assise de Paris. Le 09/11/1982, Frederic ,19 ans a tué d’un coup de revolver Chantal 19 ans , qu’il aimait pourtant ; le jeune homme n’arrive pas tellement lui-même à analyser les mobiles complexes qui l’ont poussé : «  la tuer me permettait de la préserver des autres, de garder Chantal éternellement ». Celle-ci, une fille droite et généreuse avait de la vie du couple une idée exigeante, inspirée par son éducation chrétienne .Mais  ce qui est surtout à retenir ici, c’est l’attitude de parents de la victime.

Devant la cour, le père de Chantal dépose « je suis sur qu’elle est dans la vie, dans la joie. Je suis d’abord un père, ensuite un catholique et je veux faire passer cela dans ma vie. J’ai été peiné par le départ de Chantal, mais je sais qu’elle est heureuse .Mon souci, aujourd’hui c’est Frederic .Je ne serais pas plus ému si c’était un de mes fils qui se trouvait à sa place .Je veux l’aider pour que sa vie ne soit pas gâchée. Mon souci c’est son avenir quand il sera sorti. J’ai prié pour lui. Voila ».

Les jurés (sept femmes et deux hommes). Saisis, ne cherchent pas à cacher leur émotion. Elle s’accroît encore lorsqu’ils entendent  à la mère de Chantal.

« Quand on est chrétien, on ne juge pas .j’ai pardonné. Puis, j’ai reçu une lettre de Frederic me demandant pardon. J’ai voulu aller au-delà. Rencontrer les parents de Frederic, partager avec eux cette situation terrible. C’est Frederic qu’à besoin d’aide ».

La mère de Chantal se tourne alors vers Frederic, qui essuie ses larmes : « vous savez que vous n’êtes pas seul ». Ils se regardent leurs visages esquissent un pale sourire, plus éloquent que tous les mots.

Au cours du procès, Frederic fait savoir au président  qu’il a demandé à son avocat de ne pas plaider pour ne pas blesser les parents de Chantal. Dans son réquisitoire, l’avocat général déclare : «… jamais  nous n’avons entendu de paroles aussi belles dans cette enceinte de justice. Mais je représente la société. Le décalogue dit « tu ne tueras point… » il requiert dix ans de réclusion criminelle.

Avant la délibération du jury( qui prononcera une peine de 5 ans), c’est l’accusé Frederic qui conformément à la règle , a droit au dernier mot : « je voudrais être digne de la confiance des parents de Chantal ».(THEO, encyclopédie catholique pour tous. Pg 713. le pardon chrétien). 

 

-A- Le pardon comme faiblesse humaine, et grandeur humaine

 

De même  une pièce de monnaie d’argent  ayant deux cotés : face et pile, de même le pardon a aussi deux cotés .Dans un monde comme le notre, caractérisé par le bras de fer, vengeance … le pardon est un signe de faiblesse, une fuite. Nous chrétiens, le Christ nous apprend une autre attitude face à cette réalité de vengeance. Un auteur dont j’oublie le nom disait « celui qui se venge imite son agresseur ».

Communément être quelqu’un de rigueur c’est ça être homme. En d’autre terme, être quelqu’un de parole c’est-à-dire oui= oui, non= non, c’est ça être homme. Ce qui fait que pour pardonner ceci devient une faiblesse, une trahison à sa propre personne. Il faut que les gens sachent que tu es un type rigoureux pour que tu aies de l’autorité.

Exemple : Imaginez-vous les U.S.A  aller s’excusé auprès de Alqaida  ou vice versa. Qu’est ce que les gens diront ?

Qu’est ce qu’on constate ? Certaines gens ont déjà dépassé ce stade, ils ont commencé par comprendre et font quelque chose de contraire par rapport la vision mondiale du pardon. Et ces gens sont devenues aujourd’hui de grands monuments ;tel est le cas de Gandhi face aux colons, Martin Luther King face à la ségrégation raciale  , Pape Jean Paul II face à Ali.

Ces gens ont bien compris le message  que le Christ voulait passer dans Mathieu 5,1ss.

  

-B- Le pardon comme puissance chrétienne et grandeur de Dieu

 

Alors pierre s’approche et lui pose cette question : « Seigneur, combien de fois vais-je pardonner à mon frère si de nouveau il me fait tort. Jusqu’ à sept fois ? » Et Jésus lui dit : « je ne dis pas sept fois, mais soixante –dix-sept fois ».( Mt 18,21-22). C’est-à-dire pardonné infiniment. Cette  attitude du pardon infini de chrétiens, rende notre religion, rende les chrétiens différents des autres et fait de nous fils de Dieu et disciples du seigneur Jésus Christ. On sait voir que pour les Chrétiens, on pardonne n’importe quand, vu la réponse de Jésus.

Alors on finit par se demander pourquoi le pardon en tant que chrétien ? La réponse ne peut être que celle du christ : « sachez le : si vous pardonnez aux autres leurs offenses, votre  père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux autres, votre père non plus ne vous pardonnera pas vos offenses » (Mt5, 14-15). Ce qui veut dire que toute personne a besoin du pardon (d’être pardonné) ainsi la condition s’impose pour recevoir aussi le pardon. Dans le cas contraire vous ne recevez pas le pardon (Mt 18,23-35).

Imaginez si Dieu ne pardonnait pas où serait le monde ?nous continuons, malgré nos fautes, d’être appelé fils de  Dieu rien que par son pardon. « si tu tiens compte de nos dettes, seigneur, qui donc, seigneur, se maintiendra ? Mais le pardon est près de toi, il fera qu’on te vénère » Ps 130,3-4. C’est le pardon qui fait la grandeur de Dieu ; c’est le pardon qui nous rend fils de Dieu (cfr ,enfant prodigue, Lc 15 ,11-32).

 

-C- Expérience du pardon

1. Le pardon reçu

Souvent j’étais un taquin, blagueur qui, parfois ne tenais pas compte de l’auditoire,de l’attitude de gens( personnes), du temps …par conséquent j’avais de problème avec les gens, de conflit en conflit auxquels je devais faire face ; m’a rendu sage.

Pour certains , ils ont compris mon comportement et sont parvenu à ma faire de remarques(reproches) pour me dire tout simplement  que nous voulons bien ton comportement amusant, mais tiens aussi compte de gens auxquelles tes blagues sont orientées.

A la maison comme à l’école .il arrivait de moments où je me retrouve vraiment à l’encontre du règlement. Soit par ignorance, soit par distraction voire même volontairement. Comme  constat à un certain moment, je recevais de punitions pour  ne pas encore répéter soit c’est du pur « va et ne pêche plus ».

2. le pardon accordé

Parfois cette histoire du pardon dépend d’une nature à une autre. Il y a certaine compréhensive et certaine autre non compréhensive ; soit une comprend vite et une autre lentement. Dans  la  manière de comprendre et de compatir fait que l’homme se met à la place de l’autre qui l’a offensé et se dit : moi aussi je fais tort aux autres, moi aussi je fais de pareil (Jn8, 1-11).Une fois que l’on se rend compte de ça, c’est facile à pardonner. « Pardonne-nous nos dettes comme nous l’avons fait pour ceux qui nous doivent ». Ayant ceci dans mon cœur entant que chrétien, je me  dis de même que j’ai besoin du pardon des autres et de Dieu, de même les autres ont besoin de mon pardon. Plus je pardonne plus Dieu me pardon. (Mt18, 23ss).

Parviens-t-on à se pardonner soi-même ?alors si on se pardonne soi-même, on peut faire de même aux autres.

 

Conclusion

Je finis ma réflexion sur le concept pardon en ce terme : pardon=comprendre=compatir. Pardon=grâce=don. Vu le pardon sur le plan humain et sur le plan de Dieu, on comprend que le pardon est un effort humain à fournir et une grâce (don) de Dieu à ses fils qui, nous sommes. Etant donné que Dieu donne ses grâces à qui il veut, comme il veut et quand il veut (à tout le monde sans discussion). Le pardon est  un don de Dieu. Qui dit don, dit gratuité .Or chacun a reçu ce don (pardon) et chacun multiplie cela selon sa disponibilité à sa façon. (cfr. Parabole de talents). 

 

 

 

    

 

e et le pardon s’accorde de soi.

 

Je ne pas encore fais expérience d’une profonde humiliation qui peut faire que je mette une personne hors de considération.     

 

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